About the Book
Résumé/ Amok Le narrateur se retrouve sur un bateau pour revenir en Europe. Ayant une cabine très inconfortable et bruyante, une nuit il décide d'aller faire un tour sur le bateau. Ce soir-là, il rencontre un inconnu sur le pont qui lui demande de ne dire à personne qu'on l'a vu ici. Intrigué par ce personnage, le narrateur décide d'y retourner le lendemain soir. L'inconnu offre au narrateur un verre et lui demande s'il peut lui raconter son histoire. Entre minuit et trois heures du matin, l'inconnu va raconter son histoire, ponctuée par les coups de l'horloge. Après avoir tout perdu en Europe un médecin (l'inconnu) décide de partir en mission en Malaisie. Là-bas, il vit retiré de la civilisation et ne voit que des jaunes tout au long de la journée. Cela faisait plus de six ans qu'il était en mission sur place, quand un jour une femme blanche voilée vint jusqu'à son domicile pour lui demander assistance. Cette femme, malgré son voile, lui paraît arrogante, hautaine et ne souhaite pas que le médecin l'ausculte ou même lui pose des questions. Un jeu se met en place entre les deux protagonistes pour savoir lequel prendra le pouvoir sur l'autre et lequel perdra la face en premier. Finalement, bien qu'il connaisse la raison de la venue de cette femme, il lui dit que si elle veut de son aide il va falloir ôter ce voile et lui expliquer clairement ce qu'elle souhaite. On comprend qu'elle est enceinte et qu'elle souhaite qu'il l'avorte avant le retour de son mari, et que cet acte reste secret. En échange, elle lui propose la somme de 12 000 florins. Mais le médecin veut plus car il met sa carrière en danger ainsi que sa mission. Il veut qu'elle lui parle normalement, comme un humain et non comme une commerciale qui souhaite réaliser une transaction, il exige qu'elle le supplie de l'aider. Mais elle refuse et part en claquant la porte. Là, le médecin reste cloué sur place à essayer de comprendre ce qui vient de se passer. Finalement, bien qu'il connaisse la raison de la venue de cette femme, il lui dit que si elle veut de son aide il va falloir ôter ce voile et lui expliquer clairement ce qu'elle souhaite. On comprend qu'elle est enceinte et qu'elle souhaite qu'il l'avorte avant le retour de son mari, et que cet acte reste secret. En échange, elle lui propose la somme de 12 000 florins. Mais le médecin veut plus car il met sa carrière en danger ainsi que sa mission. Il veut qu'elle lui parle normalement, comme un humain et non comme une commerciale qui souhaite réaliser une transaction, il exige qu'elle le supplie de l'aider. Mais elle refuse et part en claquant la porte. Là, le médecin reste cloué sur place à essayer de comprendre ce qui vient de se passer. Quand il réagit et s'aperçoit qu'il a fait une erreur en n'apportant pas assistance à cette femme, il se lance dans une longue course effrénée, l'Amok, tel un écervelé, pour tenter de rencontrer la femme à nouveau et lui proposer son aide. Mais celle-ci refuse à plusieurs reprises de lui parler. En dernier recours il lui fait porter une longue lettre dans laquelle il s'excuse et lui propose à nouveau de réaliser son souhait, ce à quoi elle répond trop tard ! . Mais avant de repartir chez lui, le boy de la femme vient le chercher, il a besoin de lui de façon urgente. Désespérée, elle a fait appel à une vielle chinoise pour l'avorter qui n'était en fait qu'une personne sans expérience qui l'a complètement mutilée dans un lieu crasseux. À son arrivée, il ne peut plus rien faire, elle perd trop de sang. La femme ordonne au médecin et au boy de la ramener chez elle. Ils restent toute la nuit auprès d'elle jusqu'à son dernier souffle. Mais, dans un ultime effort, elle exige du docteur que la raison de sa mort et sa grossesse restent secrets. Pour tenir sa parole, le médecin ment à son amant et au médecin de famille, mais il doit fuir car son stratagème n'a pas trompé l
About the Author: Stefan Zweig, né le 28 novembre 1881 à Vienne, en Autriche-Hongrie, et mort par suicide le 22 février 1942, à Petrópolis au Brésil, est un écrivain, dramaturge, journaliste et biographe autrichien. Ami de Sigmund Freud, d'Arthur Schnitzler, de Romain Rolland, de Richard Strauss et d'Émile Verhaeren, Stefan Zweig fit partie de la fine fleur de l'intelligentsia juive viennoise, avant de quitter son pays natal en 1934 en raison de la montée du nazisme. Réfugié à Londres, il y poursuit une oeuvre de biographe (Joseph Fouché, Marie Antoinette, Marie Stuart) et surtout d'auteur de romans et nouvelles qui ont conservé leur attrait près d'un siècle plus tard (Amok, La Pitié dangereuse, La Confusion des sentiments). Dans son livre testament Le Monde d'hier. Souvenirs d'un Européen, Zweig se fait chroniqueur de l' Âge d'or de l'Europe et analyse avec lucidité ce qu'il considère être l'échec d'une civilisation. La lente maturation d'un écrivain (1881-1904) Stefan Zweig est le fils de Moritz Zweig. Ce dernier est né en 1845, d'une famille originaire de la Moravie, et a d'abord été marchand avant de fonder, à l'âge de trente ans, une petite tisseranderie dans le nord de la Bohême et de devenir un fabricant de tissus fortuné; il épouse Ida (Brettauer) Zweig, née en 1854, fille d'un banquier récemment installé à Vienne après avoir fait ses débuts à Ancône. Stefan Zweig naît le 28 novembre 1881 à Vienne. Avec son frère aîné, Alfred, il complète une famille (qui) a voulu réussir son intégration et tenu à (leur) donner une éducation laïque. À l'exemple de ses parents, il(s) ne parle(nt) pas l'hébreu, ne fréquente(nt) pas la synagogue, ne cultive(nt) pas (leurs) racines..., et (Stefan) n'aime pas s'entendre rappeler qu'il est juif . Stephan Zweig (debout) et son frère Alfred, vers 1900 Zweig est élevé à Vienne, dans le quartier du Ring à l'atmosphère bourgeoise et conformiste si caractéristique du règne de l'empereur François-Joseph. Inscrit en 1891 au Maximilian Gymnasium (actuel Gymnasium Wasagasse (en)), il subit l'enseignement scolaire, extrêmement rigide et autoritaire, comme un bagne. Il réussit malgré tout à obtenir son baccalauréat en 1900, avec une distinction en allemand, en physique et en histoire. À l'université de Vienne, il s'inscrit en philosophie et en histoire de la littérature, étudie la romanistique et la germanistique. À Vienne, il est associé au mouvement d'avant-garde Jeune Vienne.