De l'auteur primé de Esprits toxiques vient un nouveau roman déchirant sur la cruauté
et la marginalisation, et la lutte pour trouver un sens dans un monde de préjugés
croissants et de fausses croyances.
Gay mais encore dans le placard et manquant à sa femme Helen - qui a quitté leur
maison pour devenir nonne bouddhiste - Ali Akbar rentre dans sa vieillesse de
Californie en Inde. Au Parc aux Cerfs, où le Bouddha a donné son premier sermon,
il trouve un dépliant promettant de lui apprendre à retrouver l'amour. Après avoir
été agressé à l'extérieur du parc lors d'un défilé dirigé par un fondamentaliste
religieux, Ali tente de tenir la promesse du dépliant, voyageant de Bénarès jusqu'aux
hauteurs glacées du mont Kailash. En chemin, Ali est contraint de faire face aux
abus sexuels incessants qu'il a subis durant son enfance en Inde, ainsi qu'à ses échecs
personnels, y compris son expulsion de l'Université de Cambridge, ses espoirs de
carrière déçus, et surtout, ses relations avec Helen et leur fille Homa. Naviguant
entre les fondamentalisms concurrents qui marquent une époque de collapse
social, Ali essaie, dans le temps qu'il lui reste, de saisir cette dernière chance de
retrouver l'amour - même s'il prend une forme très différente de ce qu'il attendait.
Imprégné des philosophies de la Grèce et de l'Inde classiques, et paré de récits de
voyage colorés en Inde, en Angleterre et aux États-Unis, La Conquête du Kailash est
écrit dans le style atmosphérique et humain caractéristique de Mani qui a attiré des
lecteurs du monde entier.