About the Book
UNE PETITE FILLE, VICTIME INNOCENTE
Depuis la nuit des temps, les enfants sont les premières victimes de viols et maltraitances de la part de l'homme perfide, immonde, se croyant au-dessus de tout... de toutes les Lois. Des temps anciens jusqu'au Monde moderne, la parole s'est tue, probablement dû à la peur, la honte et surtout à la puissance du mâle. Aujourd'hui, au XXIe siècle, quoique LA PAROLE fut libérée, il est constaté, chaque jour, que ces faits abominables ne cessent d'être répertoriés, dénoncés, partout sur la Planète, dont la majorité proviennent du sein même des familles.
Il est indispensable que la mémoire priorise, en continu, que la vigilance doit toujours être d'actualité.
LE PREMIER DEVOIR DES ADULTES, COÛTE QUE COÛTE, EST DE VEILLER À LA PROTECTION TOTALE DES ENFANTS.
Car...
L'ENFANCE EST LA GARANTIE ABSOLUE, AFIN QUE L'HUMANITÉ SOIT MEILLEURE ET PÉRENNE !
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Dans ce roman, l'auteur a rédigé une fiction, dont le fond s'inspire de la réalité de nos jours, encore et toujours. En finalité, il est fortement souhaitable que tous les esprits restent éveillés, car le fond de l'histoire, c'est cette petite fille subissant l'indicible, l'inconcevable, d'un membre de sa propre famille.
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CONSÉQUENCES
LORSQUE L'INNOCENCE FUT BAFOUÉE ET VIOLÉE
CHAPITRE 1
Du huitième étage
Au bâtiment du ministère de l'Intérieur, situé "place des Quinconces" à Bordeaux, jeudi vingt juillet mille neuf cent quatre-vingt-neuf, vingt heures dix-sept minutes. Le Directeur Général de la police de Gironde, Franck Ékharure s'élança de son bureau pour une descente effrénée, en sautant les marches de l'escalier quatre à quatre. Le temps était devenu si précieux et il n'eût plus eu un seul instant pour attendre l'ascenseur. Il s'arrêta au sixième et fonça dans le bureau de son adjoint.
- Rassemblez trois hommes, Martial. Rendez-vous immédiatement sur le parvis de la gare Saint Jean. Une longue angoisse de onze ans, probablement, vient de prendre fin.
- Onze ans ! L'affaire Carnage de Keurtzwalda, peut-être ?
Rétorqua l'adjoint.
- C'est ça !
Hurlait le Directeur, déjà dans les escaliers, ayant repris sa descente délirante. Pendant que Martial prenait son téléphone, pour demander au chef d'équipe de réunir trois de ses hommes sur-le-champ, Franck Ékharure s'engouffra dans sa voiture, où déjà, l'attendait son chauffeur, moteur allumé.
- Urgence ! Direction gare SNCF.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Le chauffeur fonça toutes sirènes en action et en moins de cinq minutes, ils arrivaient sur le parvis, où déjà, la majorité des forces de l'ordre était présente, craignant des complices ou tout autre acte malveillant de quiconque. Le haut dirigeant se dirigea d'emblée vers Jennifer Boolaud, l'ex espionne.
- Bonsoir. Alors, c'est fini ?
- Oui, Monsieur le Directeur Général. J'ai déjà averti le Colonel Donnadieu, chef de la cellule d'enquêtes, à Metz. Il doit arriver dans deux heures par hélicoptère. Monsieur le Ministre de l'Intérieur a été informé, également, aussi, nous attendons sa venue, d'ici à une heure, environ.
Franck Ékharure regarda longuement le cadavre allongé sur le parvis, avant de s'adresser, une nouvelle fois, à Jennifer Boolaud.
- Ainsi, c'est elle. C'est cette jeune femme qui, depuis onze ans, fut insaisissable, nous a tenu en haleine, le peuple entier, dans une angoisse indescriptible ? Qu'a-t-elle donc, de spécial ? Et votre