About the Book
Avez-vous lu la Genèse ?Celle de la bible, j'entends.En voici une version moins connue, plus drôle et à mon sens plus réaliste ou du moins crédible.Vous-y comprendrez enfin en quoi "l'homme" est à l'image de dieu et, entre autres choses pourquoi celui-ci a-t-il créé la vie, l'univers et le reste.À lire, avec humour...Le dit, est un monologue sur les religions, l'univers, dieu et tout ça."Mais, ne croyez-vous pas que ce soit puéril, tous ces simagrées et rituels religieux.Non ? Après tout, Dieu est partout, en toute chose, Il est le principe créateur, mais aussi la création.Il est tout et toutes choses, celui qui a été, qui est, et qui sera. Il est intemporel, immatériel, intangible, indéfinissable, indénombrable. Il est tout à la fois fini et infini. Et Il est présent dans la moindre molécule, dans le plus petit atome. Il est le Big-Bang, la Pérennité, et l'Entropie. Et toutes les forces, connues ou non, qui sous-tendent l'univers et assurent sa cohésion. Il en est la Trame, le Créateur, l'Instigateur, l'Artisan, l'Architecte, le Géomètre, le Gardien et le Destructeur tout à la fois. Il est en dehors de toutes choses, puisque préexistant.Son langage est l'univers, ses phrases sont Constellations, ses mots Planètes, ses lettres Atomes, sa pensée Protons, Neutrons et autres Quarks, et sa poésie... la Vie.Nous, êtres humains, ne sommes que l'un de ses vers, tout au plus avons-nous le talent, la possibilité de nous extasier de sa verve, de son emphase, de son verbe. Mais en aucun cas nous ne sommes ses égaux, ni Lui notre semblable. Pourquoi s'obstiner à faire semblable celui qui est autre ? Pourquoi vêtir de chair le non- incarné ? Êtes-vous donc sourds et aveugles ? Pour être aussi hermétique à sa beauté, ne le voyez-vous pas lorsque vous regardez la nature, un enfant ou une jolie femme ? Ne l'entendez-vous pas dans le rire des cascades, dans le chant des oiseaux, dans les pleurs, les rires et les cris de jouissances ? Êtes-vous si insensibles que vous ne le pouvez voir présent dans la nature ? Pourquoi vouloir enfermer dans un lieu précis ce qui est omniprésent ? Il est partout dans vos églises aussi bien que dans la rue, dans le plus magnifique jardin tout autant que dans le plus sordide dépotoir." Le Mur: "Il avait mis longtemps avant d'arriver aux pieds du mur. Celui-ci semblait ne pas avoir de fin, pas de limite, ni en hauteur ni en longueur. Il était d'un blanc laiteux, immaculé, et semblait plus doux qu'une peau de bébé au toucher. Il fut déconcerté, décontenancé, par où aller, comment le franchir ? Après de longues tergiversations, il finit par se décider. Il tourna sur lui-même jusqu'à en être étourdi, puis il partit dans la direction à laquelle il faisait face lorsqu'il s'arrêta. Il marcha... marcha... marcha... sans fin, des heures, des jours durant. Au comble du désespoir et de la fatigue, il s'arrêta, le mur semblait aussi infini qu'au départ ! Il paraissait ne pas devoir finir, ne pas avoir de, limites. Il paraissait toujours aussi grand et majestueux. Il s'arrêta, pris de sanglots, se tira les cheveux en gémissant, puis, se mit à trépigner au comble du désespoir. Il n'arriverait jamais à le franchir ! Ne jamais s'avouer vaincu petit gars ! fit, sur son côté gauche une voix bourrue. Il s'arrêta aussitôt de geindre, et releva la tête tout en se tournant vers son interlocuteur. Il n'était donc pas seul ! Celui-ci était un vieux général, prit d'embonpoint, une paire de bacchantes, et de rouflaquettes impressionnantes, aussi rousse que sa tignasse quelque peu hirsute, dépassait de sous sa casquette d'amiral. Amiral ! Pourtant son uniforme, quoique dépareillé était celui d'un général ! Son sabre de cavalerie traînait, et raclait le sol. Il rentra son ventre un instant, tout en réajustant son baudrier, puis, le toisa, tout en chiquant, un oeil plissé. Pas de défaite, mon gars ! Bien l'attitude