Les fonctionnaires 3 - Les idiots utiles
Les serviteurs du pouvoir et leurs aventures.
Histoire sarcastique De ARDUINO ROSSI
Sur la couverture acrylique sur toile d'Arduino Rossi
Présentation
Le pouvoir a toujours besoin d'idiots, qu'il place à certains postes de commandement, pour les manipuler et les utiliser à ses propres fins.
En Italie, au cours des 70 dernières années, les idiots ont gravi tous les échelons de carrière, publics en général, mais aussi privés.
Ils sont la force qui maintient un système parasitaire, sale et antidémocratique, avec des absurdités répétées tandis que la vérité et l'information sont apprivoisées.
Ils appartiennent à la classe moyenne, que je définis comme médiocre, en raison du manque de valeurs, d'idéaux, mais avec le néant dans la tête, de gens domestiqués, incapables de créativité, mais aussi d'intelligence rationnelle et critique.
Aujourd'hui, ce sont des bienfaiteurs, mais autrefois ils étaient socialistes, démocrates-chrétiens, partisans de 68, mais aussi de droite avec toutes leurs nuances, ou des paroissiens fidèles qui se sont pourtant affranchis de la paroisse lorsqu'elle n'était plus rentable. .
Ils sont syndiqués, mais la position du parti n'est pas figée, tous les symboles sont utiles et ce qui compte c'est toujours de manger.
Ils sont misérables, ignorants, avec une culture notionnelle, ils connaissent quatre faits par coeur et ils s'en vantent, la quatrième de couverture étant toujours lue à la place du livre.
Le pouvoir est officiellement entre les mains des truands, corrompus, corrupteurs, pro-mafia, mais aussi toujours fidèles aux institutions, ils sont égaux à la plèbe, qu'ils méprisent, mais avec beaucoup plus d'argent.
Ils ont la particularité de savoir qu'ils ne valent pas grand-chose, dans tous les sens du terme, mais ils méprisent leurs pères et leurs grands-pères, ouvriers et agriculteurs, qui étaient des êtres humains réels, authentiques, honnêtes et méfiants envers les puants.
Ce sont des gens sans âme, sans passé, qui vivent de sous-cultures, de banalités et de clichés, qu'ils lisent rarement dans les journaux ou qu'ils entendent à la télévision, presque toujours et aujourd'hui aussi sur les réseaux sociaux.
Je les définis comme des gens stupides, qui sont voués à disparaître à la longue, avec leur néant: la vie, l'histoire, les emporteront et il ne restera d'eux que des plaisanteries.
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