About the Book
Résumé du Grand Meaulnes Un roman d'aventure, un roman d'amitié Meaulnes, pour la première fois, regardait en plein jour l'intérieur de la propriété. Les vestiges d'un mur séparaient le jardin délabré de la cour, où l'on avait, depuis peu, versé du sable et passé le râteau. À l'extrémité des dépendances qu'il habitait, c'étaient des écuries bâties dans un amusant désordre, qui multipliait les recoins garnis d'arbrisseaux fous et de vigne vierge. Jusque sur le domaine déferlaient des bois de sapins qui le cachaient à tout le pays plat, sauf vers l'est, où l'on apercevait des collines bleues couvertes de rochers et de sapins encore. Le Grand Meaulnes, Première partie, chapitre XV: La Rencontre PREMIERE PARTIE Arrivée du Grand Meaulnes François, quinze ans, narrateur du récit, est le fils de M. et Mme Seurel, instituteurs de Sainte-Agathe, en Sologne. Il fréquente le Cours Supérieur qui prépare au brevet d'instituteur. Un mois après la rentrée, un nouveau compagnon de dix-sept ans vient habiter chez eux. "L'arrivée d'Augustin Meaulnes fut pour moi le commencement d'une vie nouvelle" écrit François. La personnalité mystérieuse d'Augustin, que les élèves appellent bientôt "le grand Meaulnes", va troubler le rythme monotone de l'établissement scolaire et fasciner tous les élèves. Le départ de Meaulnes "Environ huit jours avant Noël", un élève doit aller chercher les grands-parents de François Seurel à la gare. M. Seurel désigne l'élève Moucheboeuf. Meaulnes se tait. Une conversation, après l'école, dans l'atelier du maréchal-ferrant le laisse songeur. Le lendemain, on s'aperçoit qu'il a disparu. Il a emprunté la voiture et la jument du père Florentin. Le soir, un homme ramène la carriole de Florentin, mais aucune trace de Meaulnes. Il réapparaît après trois jours, l'air étrange et ne veut dire à personne où il était. Sitôt rentré, il établit un mystérieux petit plan pour retrouver le chemin qu'il a emprunté lors de son escapade. Durant les semaines qui suivent, François est intrigué par l'attitude de Meaulnes qui, la nuit, "arpentait la chambre de long en large", comme s'il voulait repartir. Il remarque aussi le "gilet de marquis" que porte son ami sous ses vêtements d'écolier.
About the Author: Alain-Fournier, demi-pseudonyme d'Henri-Alban Fournier, né le 3 octobre 1886 à La Chapelle-d'Angillon dans le Cher et mort au combat le 22 septembre 1914 (à 27 ans) à Saint-Remy-la-Calonne, est un écrivain français, dont l'oeuvre la plus célèbre est Le Grand Meaulnes. Henri-Alban Fournier est né à La Chapelle-d'Angillon, chef-lieu de canton du département du Cher, à 32 km au nord de Bourges. Son père, Augustin Fournier (1861-1933), habituellement appelé Auguste, jeune instituteur, vient d'être nommé à Marçais, où le petit Henri vit ses cinq premières années. Sa mère, Marie-Albanie Barthe (1864-1928) est également institutrice. L'essentiel de son enfance se passe à Épineuil-le-Fleuriel, tout au sud du département. Il y sera, sept ans durant, l'élève de son père et aura pour compagne de jeux et de lectures sa soeur Isabelle (1889-1971). Dans une lettre à ses parents du 20 mars 1905, évoquant la classe où entraient [...] tout le soleil doux et tiède de cinq heures, toute la bonne odeur de la terre bêchée, il ajoute Tout cela, voyez-vous, pour moi c'est le monde entier . Les trois quarts des chapitres de son futur roman auront pour cadre Sainte-Agathe et ses environs qui ressemblent à s'y méprendre au petit village de son enfance heureuse. Années de lycée; À douze ans, Henri part pour Paris, où il commence ses études secondaires au lycée Voltaire, récoltant presque tous les prix. Rêvant d' être marin pour faire des voyages, il convainc ses parents, en septembre 1901, d'aller à Brest préparer le concours d'entrée à l'École navale l'expérience sera trop rude et il y renonce quinze mois plus tard. C'est au lycée de Bourges qu'il prépare le baccalauréat; il l'obtient, sans mention, en juillet 1903. Comme beaucoup de jeunes provinciaux, comme Péguy et Giraudoux avant lui, il va poursuivre des études supérieures de lettres au lycée Lakanal, à Sceaux - l'internat des champs -, puis au lycée Louis-le-Grand de Paris, où il prépare le concours d'entrée à l'École normale supérieure. C'est au lycée Lakanal qu'il rencontre Jacques Rivière avec lequel il se lie d'une amitié profonde. Celui-ci étant reparti à Bordeaux en 1905, il entretient avec lui une correspondance presque quotidienne qui sera publiée en 1928. Jacques Rivière épousera sa jeune soeur, Isabelle, en 1909.