Si l'existence des Maîtres est aux Indes, au Tibet et en Chine, considérée comme indiscutable, il n'y a en Occident qu'une minorité qui y ajoute foi, et encore, cette minorité est considérée comme peu sérieuse par la moyenne des gens cultivés. L'idée qu'il existe dans le sable et la neige d'une région dite sauvage des hommes qui n'admirent pas sans réserve les automobiles, les aéroplanes et les travaux des instituts de médecine et qui sont allés plus loin que nous dans les connaissances métaphysiques et l'étude de l'esprit, nous paraît invraisemblable, nous indigne ou nous fait hausser les épaules. On ne peut supposer l'existence d'hommes supérieurs sans supposer qu'ils n'aient l'orgueil de faire étalage de leur supériorité afin de devenir célèbres, obtenir des décorations, entrer dans des académies officielles.
Nous en sommes au point où le désintéressement n'est pas imaginable. De ce fait, il est plus commode de nier l'existence des Maîtres, qui choquent l'orgueil de parvenu intellectuel.
À travers cet ouvrage, Maurice Magre nous fait découvrir certains de ces Maîtres - Apollonius de Tyane, Le Maître des Albigeois, Les Rose+Croix, Les Templiers, Nicolas Flamel, Le Comte de Saint Germain, et Madame Blavatsky - qui ont d'une façon indélébile, changé le cours de l'Histoire.
About the Author: Maurice Magre est un écrivain, poète et dramaturge français. Il fut un défenseur ardent de l'Occitanie, et contribua grandement à faire connaître le martyr des Cathares du XIIIe siècle. Pour ses romans historiques sur le catharisme, Maurice Magre s'inscrit surtout dans la lignée de l'historien Napoléon Peyrat, dans le sens où l'auteur préfère souvent les légendes et l'épopée romanesque à la vérité historique.
Il composa ses premiers poèmes à l'âge de quatorze ans. Ses premiers recueils de vers furent publiés en 1895. À partir de 1898, il fait publier à Paris successivement quatre recueils de poésies.
Durant la première partie de sa vie, il mena une vie de bohème et de débauche et devint même opiomane. Il expérimenta toutes les jouissances, rechercha toutes les extases. Malgré une réputation sulfureuse, il devint cependant un auteur célèbre et apprécié. À l'occasion de la parution d'un de ses livres en 1924, Le Figaro écrit: Magre est un anarchiste, un individualiste, un sadique, un opiomane. Il a tous les défauts, c'est un très grand écrivain. Il faut lire son oeuvre.
Dans la seconde partie de sa vie, il s'intéresse à l'ésotérisme et mène une quête spirituelle, mais ne cesse pas pour autant de publier de nombreux ouvrages, comme en témoigne la liste de ses oeuvres.
En 1919, il découvrit La Doctrine Secrète, l'oeuvre majeure de Mme Blavatsky, la cofondatrice de la Société théosophique.
En 1935, bien qu'il fût malade, il entreprit un voyage vers les Indes afin de rencontrer Sri Aurobindo dans son ashram de Pondichéry: L'Ashram de Pondichéry. À la poursuite de la sagesse.
Il fonda le 26 juillet 1937, avec Francis Rolt-Wheeler, la Société des Amis de Montségur et du Saint-Graal . Il repose au cimetière de Terre-Cabade à Toulouse où l'on peut voir sa tombe.
Il est le frère d'André Magre (1873-1949), qui a été secrétaire général de la présidence de la République pendant toute la mandature d'Albert Lebrun.