Version réactualisée en juin 2021.
Ce recueil est une invitation à entrer dans un univers intimiste de quiétude, de fidélité, d'amour au sens large (pour les êtres, la nature, les lieux, le temps qui passe...).
Anny MARTINE-B. écrit, dans un style soigné, une poésie prenante et signifiante, qui captive car elle réussit à nous toucher au coeur en évoquant les facettes toutes simples de la vie.
Avec ses poèmes intenses, délicats, enjoués, au charme lyrique, à la malice sobre, l'auteure nous entraîne dans son monde fait de sensibilité et d'optimisme.
Pour qui a besoin de tendresse, de douceur, de romantisme, de lyrisme, s'émeut de la mélancolie et de la nostalgie, rêve à la lecture d'évocations historiques, s'amuse des textes badins, apprécie les illustrations, aime être dorloté et rasséréné, ou simplement souhaite s'évader de son quotidien, cet ouvrage est à découvrir impérativement.

Indication aux personnes à vision déficiente: le texte est rédigé dans une police très nette.

(Anny MARTINE-B. est par ailleurs anthologiste)

LE MOT DE L'AUTEUR:
Bonjour mes amies et amis de poésie ! C'est avec un grand plaisir que je vous invite à découvrir ci-après trois de Mes nouveaux petits poèmes, témoignant que TOUTES SORTES D'AMOUR DEVIENNENT POÉSIE . Pour avoir un aperçu plus diversifié du recueil (avec notamment des poèmes longs) vous pouvez visiter mon site (www.anny-martine-b.net). Je serai très heureuse si la lecture de mon nouvel ouvrage réchauffe votre coeur et câline votre âme.

LE CIEL

J'aime le ciel quand il bleuit,
Tout rebrodé de traînées blanches,

J'aime le ciel quand il blanchit,
Tout moutonné, puis s'effiloche,

J'aime le ciel quand il noircit,
Tout garni de grondantes floches,

J'aime le ciel quand il rosit
Puis se déverse en avalanches
D'incarnats et de cramoisis,

Et je crois bien que le ciel aime
Que j'aime sa philosophie:
Il est tout fier, se fait poème,
Lorsque je le photographie.

DÉVASTATION

L'incendie a éclos, sournois, silencieux,
Dans un discret recoin de l'antique soupente,
Lâchement a détruit la solide charpente,
Avant de se montrer, géant et furieux.

Les chênes de mille ans qui du lieu étaient l'âme,
De sa construction seuls témoins authentiques,
Ne protégeront plus, sages et romantiques,
La vénérable cathédrale Notre-Dame.

Les mille bras puissants de l'ogre vermillon
Enserrent, brisent, broient, fragmentent la toiture
Qui s'écharne, noircit, faiblit sous la torture,
Agonisant en proie au haineux tourbillon.

Dans l'air, sanguinolant du brasier implacable,
Les pâleurs des fumées montent en avalanche;
La flèche tenaillée lutte... résiste...... flanche...
Et se disloque en mille corps inextricables.

La nuit est descendue, l'odeur se fait plus acre,
Le plomb fondu devient mille larmes brûlantes,
L'atmosphère pétille en braises scintillantes
D'heureux feu d'artifice atroce simulacre.

Craquements douloureux... fournaise dans la nef...
Comme un oeil qui supplie la rosace rougeoie.
Les tours ont repoussé l'assaillant qui guerroie,
Mais à leur pied ce sont mille affres et griefs.

Là, dans le brouhaha et la chaleur immenses,
Des humains tout petits en l'enfer colossal
Bravent mille dangers, d'un sang-froid abyssal,
Uniquement munis de leurs trop courtes lances.
15 avril 2019

TRIOLET POUR UN MALHEUREUX

S'il n'avait pas tant de rancoeur
Il en serait bien plus heureux,
Nous pourrions l'aimer de grand coeur
S'il n'avait pas tant de rancoeur.

Il vit la vie à contrecoeur,
N'y comprend rien, c'est désastreux
S'il n'avait pas t